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Saint-Genis-Laval

L’exécution – Fort-Lorette

Quelques instants après, l’exécution commence. Six par six, ils sont amenés dans une pièce de ce qui fut la maison du gardien et abattus (nous n’employons pas ici le terme de « fusillés ». La « Fusillade » est une sentence de justice militaire après un jugement. Il n’en est ici pas question : les prisonniers sont massacrés, sans autre forme de procès que la vengeance et la barbarie…) A dix heures les armes se taisent. La maison est incendiée… Les soldats placent des charges explosives pour effacer toutes preuves du massacre. Les explosions se succèdent jusqu’à 14 heures. Les soldats partent à onze heures, le service de garde vers seize heures. Un seul prisonnier parviendra à s’échapper, il témoignera plus tard. Un seul corps sera trouvé entier. Le nombre et l’identité des victimes resteront imprécis pendant longtemps. Le 22 Août, le Cardinal Gerlier se rend sur place. Il rédige une lettre à l’intention du Commandeur Knapp, chef de la Gestapo et la lui remet en main propre lors d’un entrevue plus qu’agressive. En voici le texte :

L’Indignation – Lettre du Cardinal Gerlier au Commandeur Knapp

Suite : La reconnaissance