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Une épreuve formatrice – La guerre de 1914-1918

L’assassinat de l’Archiduc Ferdinand, le 28 juin 1914, sera le prétexte à l’explosion d’un conflit découlant de l’application des traités antérieurs et de la course aux armements en découlant. Le revanchisme français, la poudrière des Balkans, la question yougoslave, les rivalités coloniales, mais aussi bon nombre d’autres problèmes vont concourir à l’éclatement du conflit.

Le 3 août 1914, la guerre éclate.

chanoine boursier

La mobilisation s’organise dans le cadre de « l’Union Sacrée » chère à Raymond Poincaré. Les prêtres aussi sont mobilisés avec leur classe d’âge. L’abbé Boursier est appelé le 4 Août 1914 comme brancardier régimentaire.

C’est à Mgr Lavarenne 1, son ami, le seul qui aborde le parcours de l’abbé Boursier pendant la guerre, avec l’abbé Cottin, que nous donnerons la parole pour nous le décrite: « On l’y verra sous l’uniforme, toujours semblable à lui-même, vaillant, joyeux, enthousiaste, prêt à tous les services, à tous les dévouements, à toutes les missions périlleuses, et sachant admirablement soutenir le moral de ses camarades 48».

Abbé Boursier à droite

D’abord mobilisé dans une division alpine il s’illustrera comme brancardier en Alsace et dans les Vosges, à Verdun et au Chemin des Dames. Témoin de ces événement tragiques, au plus près de ses camarades, dans la promiscuité des tranchées, il vivra là une épreuve formatrice qui rapprochera le jeune prêtre de l’Humain dans ce qui a de plus vrai quand tout lui manque.

Après un passage à l’État Major où il continuera à poursuivre son travail de prêtre en Champagne et en Alsace, il sera démobilisé à sa plus grande joie à Strasbourg le 3 février 1919, heureux de voir cette province redevenir française.

Illustration (en cours de rédaction)  : L’armistice de 1918, l’abbé Boursier déploie le drapeau avec le Sacré-Coeur – Archives Boursier

Suite de la lecture : Villeurbanne et la Nativité – Un dernier Vicariat – Mgr Caillot