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Notre-Dame de la Cité

En 1879 avait été construite et bénie une chapelle, non loin du cours Lafayette, pour les ouvriers des industries venant de Lyon et s’installant à Villeurbanne .

Camille Rambaud et Paul du Bourg

Camille Rambaud et Paul du Bourg après leur action sociale auprès des ouvriers de Lyon et la construction de la « Cité de l’Enfant-Jésus » avaient décidé leur ami M. Renard à venir s’installer à Villeurbanne avec son usine et ses 500 ouvriers. Pour les accueillir ils construiront là leur deuxième cité, la « Cité Lafayette » et sa chapelle.

Cette chapelle dépendait de la Nativité qui avait bien du mal à la faire vivre par manque de moyens mais surtout de prêtres. Dès 1922 le Chanoine Dard avait demandé à François Boursier d’y célébrer des offices. La population augmentant il est décidé de l’y envoyer définitivement comme « chapelain ».

Le Chapelain de la Cité

C’est donc en héritier des pères Rambaud et du Bourg qu’il s’installe en 1924 à la Cité.Son enthousiasme transforme très vite cet embryon de paroisse. Premiers baptême, puis mariages en décembre 1926. Dès 1925 déjà, une délimitation avait été décidée pour la chapelle par le Conseil de Fabrique de la Nativité.

Trois religieuses viennent à plein temps pour s’occuper de la chapelle. L’ « Œuvre Villeurbannaise de l ‘Abbé Rambaud », association régie par la loi de 1901, est crée pour encadrer les activités de N.D. de la Cité. On ouvre des écoles. Un foyer pour jeunes filles est créé en accord avec l’usine Dognin, voisine de la rue Louis Becker. Le 19 juin 1925 la Communion Solennelle à lieu à la Chapelle.

Avec l’accord du Chanoine Borel, le numéro 1 du « Bulletin de N.D. de la Cité et du Sanctuaire de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus » de Février 1926 officialise l’existence de la nouvelle paroisse.

Outre les activités classiques d’une paroisse et dans la foulée de l’Encyclique de Léon XIII, Rerum Novarum (de choses nouvelles)(1891) l’Action Catholique prend toute sa place dans les mains de l’abbé Boursier. Créée en 1924, la J.O.C. constitue l’un de ses exemples, mais aussi la création d’un club sportif, de cercles pour les hommes et les femmes, d’activités culturelles pour enfants et adultes, jeux de boules, etc…

Ne pouvant faire face à tout, le P. Boursier s’entoure de Laïcs, innovant en l’espèce.

La dévotion à Sainte Thérèse de Lisieux, toute récemment béatifiée, est due à Sœur Philibert, première supérieure des Religieuses du Rosaire, qui propose à l’abbé Boursier de la prendre comme patronne de la nouvelle paroisse. Il acceptera de grand cœur et en fera sa sainte protectrice. Une chasse contenant des reliques, obtenues du Carmel de Lisieux, fera même de la chapelle un sanctuaire attirant de nombreux pèlerins.

Bientôt les lieux deviennent trop exigus pour le nombre de paroissiens. L’abbé Boursier décide alors de déposer auprès de Monseigneur Caillot un dossier pour la construction d’une grande et nouvelle église.

Suite de la lecture : L’église Sainte-Thérèse et le quartier des « Gratte-Ciel »