On ne peut pas évoquer la mémoire du Chanoine sans parler d’une de ses plus grandes passions : la musique.

Cette musique qu’il mettra au service de son sacerdoce, lui qui se plaisait à dire et à redire cette phrase attribuée à Saint Augustin : « Chanter c’est prier deux fois », d’ailleurs l’expression d’origine dit plutôt : « Qui bien chante, deux fois prie », car pour lui, le chant permet de prier non seulement avec la tête et le cœur, mais avec le corps tout entier, de même que sur le plan collectif, dans nos assemblées, le chant, en unissant nos voix, permet aussi d’unir nos cœurs.

Il eut été étrange que cet athlète ait pu faire une dichotomie entre le corps et l’esprit, lui qui dès le début de son sacerdoce créa à Dolomieu une société gymnique et une chorale mais aussi une clique.

Les années de jeunesse.

Nous ne savons pas grand chose, faute de documentation, sur l’intérêt qu’il porta à cet art dans sa prime jeunesse, mais, vu l’ampleur qu’il prit par la suite, nul doute qu’il teint une place importante, tant chez l’enfant, que chez le jeune séminariste.

La loi anticléricale de 1889, dite des « curés sac au dos » qui imposa au clergé régulier de faire son service militaire aura pour lui un effet bénéfique. C’est en effet en 1898 qu’il est affecté à la 14ème section des infirmiers militaires de Lyon. Son livret militaire stipule qu’en qualité de fils d’une famille nombreuse il peut continuer ses études ecclésiastiques et il profitera de ce passage à Lyon pour travailler la musique au conservatoire de la ville. Alain Moreau dans son « Mémoire » d’histoire « (1991) nous dit que c’était sous la direction de Monsieur Lafargue .

Dans une exposition à la bibliothèque de la Part-Dieu (de décembre 2017 à février 2018) concernant la musique à Lyon, intitulée « l’Air du Temps », dans un article concernant l’historique du Conservatoire de Lyon, nous sommes amenés à lire «... Aimé Gros qui se retira en avril 1901 pour raison de santé – il devait mourir à Lyon en septembre de la même année –, fut remplacé par Charles Fargues (1845-1925) qui en assura l’intérim jusqu’à la fin de l’année. » S’agit-il du même personnage dont le nom fut déformé par les témoignages1.. Cette date correspond en effet à l’époque du passage de François Boursier au dit conservatoire.

Dolomieu et la Nativité (Villeurbanne)

Nommé vicaire en 1904, suite à son ordination des 28 et 29 mai de la même année, il va y assurer la charge de mettre en place la vie associative issue de la politique sociale de Léon XIII et de l’encyclique de Pie X, « Il fermo proposito » qui donnent les bases de l’Action Catholique dont l’une des composantes est la vie musicale.

Ce sera, bien sur, d’abord une chorale, puis une fanfare avec tambours et clairons, « l’Écho Musical », mais aussi « le Réveil de Dolomieu », ensembles qu’il fait concourir avec un certain succès et qui ne manquent pas d’animer la vie du village.

On ne peut guerre dissocier son second vicariat de Villeurbanne du premier à Dolomieu, ses fonctions étant semblables. On retrouve ici sous le vocable de « La Sentinelle » une association recopiant les œuvres développées à Dolomieu, ici aussi ce sera, comme précédemment, outre une chorale, une clique, mais à la différence de Dolomieu, elle s’attire parfois une vive opposition des ouvriers villeurbannais, souvent anticléricaux, qui n’apprécient pas de voir défiler sous leur fenêtres les musiciens de François Boursier en uniforme, pantalon sombre et chemises bleues.

Quand au chanoine lui-même, on dit qu’il a une belle et puissante voix, alliant des plus profondes notes aux plus hautes, pour faire chanter les enfants.

La Chapelle « Notre Dame de la Cité »

Dans le premier bulletin – N°1 du 1er février 1926 – de « Notre-Dame de la Cité et du sanctuaire de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus » nous pouvons lire concernant la chapelle «…on y baptise, on y fait le catéchisme, les mariages, les enterrements, en un mot, tout le service paroissial ». Le 21 mars, dimanche de la passion, l’abbé Ancel (futur Mgr Ancel ) est invité à prêcher et le mélomane abbé Boursier a invité également le grand orchestre de Villeurbanne (Bulletin N°2 de mars 1926).

Monseigneur Henri, évêque de Grenoble de 1900 à 1911, avait émis l’idée, pour mettre en place l’action catholique, de regrouper dans les paroisses les diverses œuvres dans des structures où elle pourraient se développer et se coordonner. Cette formule prendra son essor dans la décennie 1920-1930.
A la Cité, l’abbé avait déjà pris de l’avance en créant dès novembre 1925 une telle structure réunissant un grand nombre d’habitants du quartier dans une société d’éducation populaire appelée « Union Cité Lafayette ». Cette société avait pour but «  L’éducation populaire, l’organisation de cours, conférences scientifiques et littéraires, cercles d’études catholiques, Gymnastique, préparation militaire, athlétisme, etc … » et bien entendu séances musicales (Statuts de l’U.C.L., article 2) où les adultes se retrouvent dans les « chantres » et un orchestre symphonique. Noêl Boursier, son neveu, n’hésitant pas à dire « qu’il menait tout cela à la « baguette », fruit de son caractère affirmé, mais ne le fallait-il pas pour mettre au monde une paroisse dans ces terres «rouges » de la banlieue lyonnaise.

Bien vite nous pouvons lire dans la semaine Religieuse du diocèse de Grenoble :« la chapelle devient trop petite pour le nombre sans cesse croissant de fidèles. L’action apostolique du chapelain porte rapidement des fruits. Il augmente le nombre de messes dominicales et à chaque messe la chapelle est pleine2». L‘abbé Boursier prend alors la décision de constituer un dossier pour demander à Mgr Caillot la construction d’une église.

L’église Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus – Les orgues

Nous vous renvoyons ici au chapitre sur le Bâtisseur pour nos retrouver le jour de la consécration de l’église. Nous sommes le 17 mai 1931 et dans un contexte d’une semaine de prière et de festivités, l’abbé Boursier a particulièrement soigné le programme musical. Ce programme est détaillé dans le « Bulletin de N.D. de la Cité… » de septembre-octobre 1930. En page centrale on annonce la présence de l’Orchestre Symphonique Lyonnais et son chef, Monsieur Caras-Latour, qui, pour l’occasion, a composé une cantate sur les paroles du père Brachet, des missions africaines intitulée « l’église est un vaisseau ». La partie vocale est assurée par les choristes de la paroisse assistés de ceux du Conservatoire, le concert aura lieu au cours de la dernière cérémonie du dimanche.

Dès avant la construction de l’église, il organisait des concerts d’orgue à la salle Molière, ceci dans le but de renflouer les caisses de la paroisse, mais aussi par passion pour l’instrument et pour la musique.

Dans une lettre au Vicaire général du 8 mai 1931, nous le voyons déjà à la recherche d’un facteur d’orgue. Pour lui, pas de doute, un tel vaisseau ne pouvait pas se concevoir sans un important instrument, et c’est d’ailleurs le vicaire général qui le mettra en contact avec la maison Ruche-Guyonnet.

Après l’étude de plusieurs candidatures, l’abbé déclarera trouver monsieur Ruche « mécanicien de premier ordre, travailleur, consciencieux et catholique pratiquant, son accord des orgues est assuré par Marcel Paponaud, organiste de Saint Bonaventure, ainsi que des grands concerts de Lyon »3.

Le projet peut donc être lancé et ce sera la grande réalisation de François Boursier, lui ouvrant toutes les possibilités pour une liturgie digne de la gloire de son Seigneur et Maître. Une souscription est organisée, l’instrument dont nous ne connaissons pas le prix sera soldé en 1939.

Carte postale émise pour l’inauguration des orgues le 22 octobre 1933. (Archives Famille Boursier)

Jean Bouvard, Titulaire des orgues.

C’est un concours de circonstance qui permettra au Père Boursier de rencontrer celui qui deviendra bien plus que le titulaire des orgues, un ami, un confident.

Laissons Alain Moreau nous raconter cette rencontre qu’il tient de celle qui deviendra plus tard Madame Bouvard : « Celle-ci, encore jeune fille, habite au fin fond de Vaise, un quartier de Lyon au delà de la Saône, tandis que son fiancé, Jean Bouvard, s’initie à l’orgue à Paris (quatre ans d’études musicales). Elle étudie au Conservatoire National de Musique de Lyon, préparant ses cours de fin d’année.

Un jour, certainement dans la fin des années 1920, début des années 1930, de retour chez elle le soir, elle apprend par sa mère qu’un prêtre est venu la voir, car il organise dans sa paroisse un concert d’une pianiste genevoise, qui doit jouer la sonate de Franck, malheureusement son violoniste lui fait défaut, alors il a pensé à cette étudiante en musique, mais comme elle n’est pas là, l’abbé Boursier demande seulement qu’elle vienne le voir à la paroisse.

Très en colère du déplacement occasionné en pleine période de concours, elle va tout de même à Sainte Thérèse avec la ferme résolution de refuser toute proposition. A son retour, elle a dans ses affaire la partition de la sonate de Franck, le don de persuasion que cultive l’abbé Boursier fait une fois de plus ses preuves. Finalement le concert se passe très bien, après, pendant le repas, l’abbé Boursier demande à la jeune étudiante ce qu’elle fait dans sa vie, alors elle lui parle de ses études au Conservatoire et de son prochain mariage quand son fiancé sera rentré de Paris, quand l’abbé apprend qu’il est organiste, il demande à le voir le plus vite possible.

A son retour de Paris, Jean Bouvard rencontre l’abbé Boursier et, comme pour sa femme, il réussit à le convaincre de devenir titulaire des orgues de Sainte-Thérèse. On sent tout de suite de nombreux points communs entre les deux hommes, une même force de caractère, entiers, ils se lient rapidement d’amitié. Madame Bouvard ne sait pas comment l’abbé Boursier a entendu parler d’elle, il faut sans doute penser que c’est par l’intermédiaire de M. Caras-Latour, professeur au Conservatoire de Lyon…

Monsieur Bouvard est né à Lyon dans le début des années 1900, après avoir fait son solfège à Lyon, il rejoint à Paris la Schola Cantorum dirigée par Vincent d’Indy, c’est là qu’il apprend l’orgue et l’improvisation avec son maître, Louis Vierne, organiste aveugle, titulaire à Notre Dame de Paris. Il suit les cours d’harmonie de Florent Schmitt, c’est dans la classe de composition qu’il rencontre Paul Dukas ( le créateur de l’Apprenti Sorcier), Maurice Duruflé et Olivier Messian, il travaille aussi l’improvisation avec Marcel Dupré. Il réussit brillamment ses concours et obtient un poste à Lyon comme professeur de solfège et d’histoire de la musique au Conservatoire et au Lycée du Parc, si on ajoute les deux messes du dimanche (9h.30, avec récital à la messe de 11h.15 4), il trouve tout de même le temps de composer, il joue rarement ses œuvres, mais en laisse le soin à ses amis musiciens, sa première, écrite en 1921 à Tassin la Demie-Lune a pour titre « Mélodie ». Il part souvent en tournée dans toute l’Europe comme à Venise (Saint Marc), Varsovie (Sainte Croix), Berlin, Dantzig, Paris (Notre-Dame), etc… ».5

Les orgues seront inaugurées le 22 octobre 1933, on en trouve le programme dans le cahier de brouillon de l’abbé Boursier programme que nous vous livrons ici : Après la bénédiction par Mgr Caillot, Jean Bouvard interprète la « Toccata et fugue en ré mineur » de J.S.Bach, suivie de la cantate de J. Caras-Latour «L’église est un vaisseau » (déjà chantée pour la consécration de l’église), puis trois pièces d’orgue par Marcel Paponaud (« Récit de Nazard » de L.N. Clérambaud, « La Nativité » de J. Langlais, « Allegro vivace » de Louis Vierne), et après une homélie du chanoine Odin, Marcel Paponaud revient à l’orgue pour jouer les « Variations de la 8ème symphonie » de C.M.Widor, après le Salut du Saint-Sacrement, vient le « Final en si bémol majeur » de C. Franck.

Les journaux de l’époque ne manqueront pas de signaler cet événement, précisant que l’instrument est le seul à Lyon avec 32 notes au pédalier et la possibilité de préparer son concert avec 12 combinaisons enregistrables. Jean Bouvard de son côté restant plus modeste en signalant : « que c’est un très bon instrument, mais ce n’est qu’un petit orgue de 14 jeux ».

Diverses initiatives naîtront de l’installation des orgues. Ce sera d’abord la création d’une maîtrise, puis la fondation de l’association des « amis de l’orgue de Lyon » qui, inaugurée le 25 novembre 1934, verra la venue à la tribune de Louis Vierne, qui, rappelons-le, fut le professeur de Jean Bouvard. Nous vous en présentons ci-dessous deux pages du programme de cette journée.

Louis Vierne en par-dessus clair, et au deuxième plan, Jean Bouvard
(à gauche) et François Boursier, (à droite), sur le parvis de l’église ce 25 novembre 1934 (Archives famille Boursier)

De nombreux concert suivront, organisés par le Chanoine qui verront se succéder sur l’instrument les grands maître parisiens que sont Vierne, Marchal, Fleury ou Duruflé …

Dans toutes ses initiatives pour trouver l’argent nécessaire à la construction de l’église et à la réalisation de ses embellissements, citons ici pour mémoire, le carrelage du sol, le chauffage, la statue de Sainte Thérèse, les vitraux, la chaire, la table de communion, figureront en bonne place les récitals ou tours de chant qu’il demandera à des artistes en vogue à l’époque. N’oublions pas son célèbre don de persuasion ! « Nous sommes tellement écrasée de dettes » dit-il à Ninon Vallin, dans une lettre du 13 avril 1931, que beaucoup ne pourront pas refuser. Ce sera entre autre le ténor Villabella en décembre 1932, à la salle Rameau , Bartho Levrat, baryton lyonnais et puis surtout, grâce à son amitié avec l’abbé Maillet ( le futur Monseigneur Maillet) les « Petits Chanteurs à la Croix de Bois ».

Les « Petits Chanteurs à la Croix de Bois » et la paroisse Ste Thérèse.

Les Petits Chanteurs à la Croix de bois se produiront à Ste Thérèse à de multiples reprises. Profitons pour dire ici que l’histoire des « petits Chanteurs » et celle de la Paroisse Sainte Thérèse vont de nouveau se croiser dans des moments bien plus dramatiques. L’amitié du Chanoine et du père Maillet fait qu’ils vont se réfugier à Villeurbanne pendant l’occupation et qu’ils y chanteront la dimanche la messe tous les matins. C’est par une lettre du 19 juin 2009 adressée au Père Baffert, alors curé de Sainte Thérèse que Henri Gaget, ex petit chanteur nous raconte cela :

« Lors des obsèques de mon cousin J.R… je vous ai remis une photo de la Manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, sur laquelle figurent le Chanoine Boursier et l’abbé – devenu Monseigneur- Maillet. En raison des circonstances je n’ai pu vous donner les renseignements que vous trouverez ci-dessous :

La Manécaterie s’est repliée à Villeurbanne après la débâcle de 1940, et installée en zone libre dans une belle propriété privée, située 18 rue du docteur Dolard, à l’angle de la rue du 4 septembre 1797, Au milieu coulait la Rize (aujourd’hui souterraine) et j’ai passé de longs moments sur ses rives…

Madame Maillet (Mère) est décédée dans cette maison et ses funérailles chantées à Sainte Thérèse avant l’inhumation au cimetière de Cusset.

La sœur de l’abbé Maillet, Madame Hugentobler, était notre voisine au 17 ème étage ( nous habitions au 15 ème) et m’a présentée à son frère. C’est ainsi que j’ai intégré la « Mané » avec quelques autres garçons de Villeurbanne.

Suite au débarquement des alliés en AFN (novembre 1942) les Allemands ont investi la zone libre … et les petits chanteurs ont rallié leur maison de Paris, rue eugène Flachat dans le 17 ème

… L’abbé Maillet et le Chanoine Boursier étaient de grands amis et notre chœur d’enfants participait aux cérémonies de la paroisse.

Je me permets de vous joindre aussi une photocopie de la lettre reçue de l’Abbé ( C’est ainsi que nous l’appelions) écrite le 30 juin 1944, jour de mes 12 ans, et dans laquelle est évoquée l’arrestation de notre curé par le sinistre Francis André … ».

Fac-simile de la lettre de l’Abbé Maillet au curé de Ste Thérèse du 15 juin 2009 évoquant l’arrestation du Chanoine Boursier. (Archives C. Simon)

La Mort de Louis Vierne

Nous ne saurions terminer sans évoquer la mort de Louis Vierne qui comme nous l’avons vu a partagé jusqu’à sa mort une fidèle amitié avec son élève Jean Bouvard.

Louis Vierne, qui fut sans conteste le plus grand organiste du début du XXème siècle, avait créé le 25 novembre 1934 le troisième volet de son célèbre « Triptyque », intitulé « Stèle pour un enfant défunt » lors d’un concert à Sainte Thérèse de Villeurbanne. Le hasard voulu qu’il s’éteint le 2 juin 1937 à la fin de cette pièce qu’il donnait ce jour là pour la première audition intégrale à Notre Dame de Paris lors de son 1750ème et dernier concert.

Jean Fellot, un de ses élèves qui lui « tirait les jeux » ce jour là, le reçut dans ses bras pour son passage à l’éternité. Il écrivit une lettre à Jean Bouvard pour lui narrer cette soirée dramatique. La copie de cette lettre nous a été donnée par Michel Bouvard, petit-fils de Jean Bouvard, organiste mondialement connu, titulaire de l’orgue historique Cavaille-Coll de la Basilique Saint-Sernin de Toulouse. Nous vous en offrons l’émouvante lecture.

Notes :

1 . Charles Fargues (1845-1925). Musicien, compositeur et hautboïste. Premier prix de hautbois du Conservatoire de Paris (1865), Charles Fargues fut amené à Lyon par Édouard Mangin, ville d’adoption où il s’installa comme professeur de musique. Entré presque aussitôt dans l’orchestre du Grand Théâtre, il devait y tenir, pendant trente-cinq ans, le pupitre de hautbois solo. Dès la fondation du Conservatoire de Lyon en 1872, il était appelé aux fonctions de professeur dans cet établissement où il sera nommé au sein du Comité d’enseignement (1882). Il en assura également la direction par intérim pendant la maladie et après la mort d’Aimé Gros. Outre les nombreuses exécutions musicales données à Lyon comme à Paris, Charles Fargues était encore le directeur de l’Harmonie lyonnaise depuis 1891, et le chef d’orchestre des Concerts Bellecour et de l’Harmonie municipale de Lyon depuis 1905.

2 Semaine Religieuse du Diocèse de Grenoble, 7 juin 1945

3 Lettre de l’abbé Boursier au Vicaire Général, le 8 mai 1931, dans le cahier de brouillon de la correspondance de l’abbé Boursier, A.P.S.T.

4 Information donnée dans le Bulletin du Sanctuaire de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, de décembre 1933-janvier 1934, p.7, A.P.S.T

5 Moreau (Alain) – François Boursier, un prêtre de combat – Mémoire de Maîtrise d’histoire sous la direction de J.D.Durand – Université Jean Moulin – Lyon III – Faculté des lettres et civilisations – U.E.R. d’histoire et géographie – Année Universitaire 1990-1991 – 516p. – pp 217-218.