Dans le chapitre « un prêtre au grand cœur » nous avons vu que sa première affectation sera un vicariat à Dolomieu. Il y développe de nombreuses activités dans le domaine de l’action catholique.
Dans son travail sur François Boursier, Alain Moreau 1 nous dit : «La loi de séparation de l’Église et de l’État apporte à l’Église Catholique la liberté de construire des églises et des chapelles ». Disposant de ce droit, l’abbé Boursier constate que de l’église de Dolomieu aux hameaux les plus éloignés, il y a entre trois et cinq kilomètres. Il comprend la gène des habitants du village de Bordenoud (commune de Dolomieu) pour se rendre le dimanche à la messe.
Pour y remédier il décide donc de la construction d’une chapelle dans ce lieu. Ce sont les débuts du prêtre bâtisseur, c’est en 1908 que commencent les travaux de la petite chapelle qui est bénie le 9 octobre 1910. La chapelle de Bordenoud sera donc sa première réalisation, elle est transformée aujourd’hui en hangar utilisée par un exploitant agricole qui a eu le soin de conserver le clocher et ses deux cloches.
Nous avons vu que ce premier vicariat à Dolomieu sera interrompu par le départ à la guerre mondiale en 1914. La guerre finie il sera nommée par son évêque à un nouveau vicariat à Villeurbanne, ville de la banlieue de Lyon en plein développement industriel : à la paroisse de la Nativité.
Suite de la lecture : Villeurbanne – La Nativité – La salle de spectacle de la Sentinelle